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« Pour un Etat d'investissement social »

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Mettre en perspective les mutations sociales des vingt dernières années dans un langage accessible. Telle est l'ambition des auteurs de « La France du travail », qui paraît cette semaine. Une somme qui met en cause le mouvement actuel de transferts des risques sociaux sur des individus de plus en plus livrés à l'insécurité sociale. L'économiste Antoine Math s'interroge pour sa part sur les évolutions du système de protection sociale.
Comment les dépenses de protection sociale évoluent-elles sur le long terme ? Schématiquement, on peut définir deux périodes. La première va de 1980 à 1993, avec une forte augmentation de la part de ces dépenses dans le PIB. Depuis 1993, si l'on met de côté la période de très forte reprise de la fin des années 1990, la protection sociale en France est restée, en pourcentage du PIB, à un niveau relativement stable. Actuellement, elle pèse, au total, environ 29 % du PIB. Les retraites et la santé se taillent clairement la part du lion... De fait, elles représentent à peu près 80 % de l'ensemble des dépenses de protection sociale, soit 44 % pour les retraites et les pensions de survie et 35 % pour la maladie, l'invalidité…
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