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Usagers de drogues incarcérés : le Conseil national du sida réclame des programmes d'échange de seringues

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«La peine d'emprisonnement demeure une peine de privation de liberté, non pas de privation de soins et de prévention. » C'est ce que rappelle le Conseil national du sida (CNS) dans une note rendue publique le 10 septembre où il renouvelle sa demande d'expérimentation des programmes d'échange de seringues au sein des établissements pénitentiaires (1). Ce, alors que l'Assemblée nationale examine depuis le 15 septembre le projet de loi pénitentiaire qui, en son article 20, garantit aux personnes détenues la qualité, la permanence et la continuité des soins dans des conditions équivalentes à celles dont bénéficie l'ensemble de la population. Bien que le principe de continuité, de qualité et de permanence des soins ait déjà été consacré par le législateur - notamment au sein de la loi du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale -, des « disparités très fortes existent toujours dans l'accès aux soins et à la prévention entre le milieu ouvert et le milieu carcéral », constate le conseil. En effet, poursuit-il, « les usagères et usagers de drogues injectables incarcérés ne bénéficient d'aucun accès au matériel stérile d'injection et les programmes d'échange…
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