Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 6 min.
Le risque est grand que les démarches d'évaluation soient perçues sur le terrain davantage comme des « usines à gaz » répondant d'abord à des impératifs institutionnels ou bureaucratiques que comme des occasions d'améliorer les réponses apportées aux usagers. Telle est la crainte de Laurent Barbe, consultant au cabinet CRESS (Conseil recherche évaluation sciences sociales) spécialisé dans les politiques sociales.
«Après une longue période de gestation, l'évaluation interne et externe des établissements sociaux et médico-sociaux prévue par la loi 2002-2 est en cours d'institutionnalisation et se développe largement. Dans les démarches que nous accompagnons, nous avons constaté un intérêt des professionnels et des équipes qui contraste avec la méfiance active qui a souvent prévalu face à l'évaluation. Cet engagement est lié au sentiment que les démarches proposées peuvent être adaptées de manière intelligente aux réalités et spécificités de leur action et aussi qu'elles constituent un cadre qui ne les exclut pas de la réflexion. Pour autant, le processus d'institutionnalisation, sous-tendu par des logiques, des enjeux et des visions institutionnelles…
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