Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : FLORENCE RAYNALLecture : 15 min.
Alors que les mesures d'investigation sont appréciées par les magistrats car elles constituent une véritable aide à la décision et qu'elles sont bien acceptées par les familles, dont elles respectent l'expression, elles sont en perte de vitesse. La diminution des moyens, les évolutions de la loi et des besoins des juges... expliquent ce paradoxe. Cette situation invite les acteurs du dispositif à repenser leur intervention.
«Pour la première fois, notre secteur connaît des suppressions sèches de postes. Une cinquantaine d'emplois d'éducateurs, de psychologues, de personnels d'encadrement et autres administratifs viennent de disparaître dans les services d'investigation du secteur associatif habilité [SAH]. Devant la réduction de leurs moyens, certains ont même dû fermer », s'alarme Jacques Le Petit, secrétaire général de la Fédération nationale des services sociaux spécialisés de protection de l'enfance (FN3S), qui rassemble quelque 140 services d'investigation (1). Et d'égrainer le long chapelet des événements ayant fait le lit de cette situation inédite, depuis la loi organique relative aux lois de finances, la révision générale des…
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