Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : PROPOS RECUEILLIS PAR M. LB.Lecture : 2 min.
Le Cnajep (1) était l'un des rares réseaux associatifs conviés à la table ronde organisée le 31 août au ministère de l'Intérieur sur les relations entre les jeunes et les forces de sécurité (voir ce numéro, page 13). Une approche trop restrictive encore fondée sur la réponse policière, regrette Benoît Mychak, son délégué général.
Que vous inspire cette réunion ? Cette démarche d'ouverture nous paraissait positive et intéressante, et semblait pouvoir s'inscrire dans le prolongement du Livre vert sur les politiques en faveur de la jeunesse, dont l'ambition est de porter une image positive des jeunes. Malheureusement, l'angle retenu est restreint aux relations entre les jeunes et les forces de sécurité, alors qu'elles ne sont qu'un symptôme d'un malaise social plus profond. Nous réservons d'ailleurs notre décision sur une participation aux groupes de travail, dont les thèmes auraient pu et dû être élargis aux autres difficultés vécues par les jeunes, comme la relégation sociale et économique, la discrimination. En outre, la réflexion risque une nouvelle fois d'être menée à marche forcée, l'idée…
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