Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : MICHEL PAQUETLecture : 15 min.
L'évolution des besoins pousse à la coordination entre les acteurs de la psychiatrie et du social. Pourtant, les rapprochements peinent à se faire. Coupure juridique entre institutions, différences culturelles, conservatismes professionnels, éclatement de l'appareil de formation, se conjuguent pour freiner ce mouvement indispensable à l'adaptation des réponses en faveur des publics fragilisés.
D'un côté, les professionnels de la santé mentale. De l'autre, ceux de l'action sociale. Au centre, des usagers aux parcours compliqués, impossibles à rattacher à l'un ou l'autre des secteurs en particulier. Personnes en situation de handicap psychique, patients âgés souffrant d'Alzheimer, malades psychiatriques ou handicapés mentaux en quête d'un parcours social, mais aussi personnes fragilisées en rupture d'insertion, publics de la rue, adolescents de la protection judiciaire, etc. : tous mettent en évidence les cloisonnements toujours bien vivaces en dépit des injonctions à la mise en réseau qui se multiplient. « Alors que les premières idées de coordination remontent à 40 ans, on est stupéfait de voir que les acteurs travaillent encore seuls. Ce…
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