Publié le : Dernière Mise à jour : 04.06.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Dans son dernier opus, Serge Heughebaert retrace l'expérience originale de thérapie artistique qu'il a menée en Suisse, au sein du foyer de mineurs délinquants qu'il dirigeait.
A partir de 1975, des adolescents placés au foyer d'apprentis de Boujean, à Bienne, en Suisse, vont utiliser du papier, de la couleur, de la terre, un appareil photo, une caméra, un magnéto, etc., pour représenter ce que leur vie a été jusque-là. Libre à eux de définir le début de leur histoire et jusqu'où aller. De représenter les événements importants, parfois répétitifs. De peindre leur entourage. De montrer les atouts et les handicaps. Des formes, des images et des sons surgissent alors à profusion. Les parents et les grands-parents font partie des sources d'inspiration, ainsi que les oncles, les cousins, les enseignants et les camarades. Mais également les victimes. Car ces jeunes, placés au foyer par des tribunaux pour mineurs, ont tous commis des vols, des agressions, des fugues, et reproduisent, à travers l'art, les cicatrices de leur vie. Directeur de l'établissement et fervent défenseur de la « pédagogie de l'esthétique », Serge Heughebaert invite les familles…
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