Recevoir la newsletter

Collées au couvent

Article réservé aux abonnés

L'historienne Françoise Tétard et l'éducatrice spécialisée Claire Dumas se sont penchées sur le destin des « filles perdues » qui, jusqu'en 1968, ont été « rééduquées » par les institutions religieuses.
Brebis égarées ou en danger, fillettes indigentes, enfants maltraitées, orphelines et fortes têtes que leurs familles veulent faire rentrer dans le rang : aux XIXe et XXe siècles, différentes catégories de mineures se retrouvent confinées derrière l'infranchissable clôture de couvents. En effet, les congrégations religieuses - au premier rang desquelles celle du Bon-Pasteur, au coeur de l'ouvrage - se sont fait une spécialité de sauver les filles perdues ou en perdition. C'est à ce titre que, en 1850, ces institutions se voient officiellement missionnées par l'Etat pour rééduquer les mineures condamnées à l'emprisonnement, ou acquittées comme ayant agi sans discernement mais non remises à leurs parents, ou encore détenues par voie de correction paternelle(1). Moyennant le versement d'un prix de journée qui constitue pour les soeurs une appréciable source de revenu, ces « filles de Justice » vivent claquemurées avec les autres pensionnaires.…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

CULTURE

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur