Migrants à Paris et à Calais : FTDA dénonce des moyens insuffisants
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
«Le compte n'y est toujours pas ». C'est la réaction de France terre d'asile (FTDA) au bilan de l'action de l'Etat menée à Calais (voir ce numéro, page 24). Selon l'association, sur une « file active mensuelle » d'environ 500 migrants à Calais, seules quelque 30 personnes bénéficient chaque mois d'une solution adaptée à leur souhait - retour volontaire (128 en sept mois) ou accès à la protection internationale. Pour mettre fin à l'errance et à la « nomadisation » de milliers de personnes privées de droits, elle réclame la fin de « l'application mécanique du règlement Dublin II », qui renvoie l'examen de la demande d'asile à l'Etat membre ayant facilité l'entrée de l'étranger dans l'Union européenne. L'association s'alarme par ailleurs de la situation à Paris, où « plus de 70 personnes de nationalité afghane, titulaires d'une autorisation de séjour, sont en attente - pour certains depuis deux à trois mois - d'une place d'hébergement en centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) et dorment pour la plupart dans la rue ou dans des hébergements au jour le jour ». Aussi France terre d'asile demande-t-elle « au minimum » la création immédiate de 500 places en CADA par anticipation…
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