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La peur du déclassement social est renforcée par la crise

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L'ascenseur social est-il réellement en panne ? C'est une réponse nuancée que propose le rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) sur la mesure du déclassement remis le 9 juillet à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique (1). Il en ressort que le déclassement - défini comme l'incapacité pour un individu de maintenir la position sociale héritée de ses parents - est « en légère augmentation depuis les années 1980 ». Ainsi, « 22 à 25 % des trentenaires et quadragénaires » se retrouveraient aujourd'hui plus bas dans l'échelle sociale que ne l'étaient leurs parents (2), contre « environ 18 % au début des années 80 ». Le rapport note qu'il concerne davantage les enfants de milieu modeste que ceux des cadres et qu'« il touche plus souvent les jeunes femmes que les jeunes hommes ». Les seniors et les travailleurs ayant connu une longue période d'inactivité ou de chômage y sont aussi plus sensibles. S'il corrige un certain nombre d'idées reçues sur l'ampleur du phénomène, le rapport avance que le déclassement « relève moins souvent des réalités objectives que du ressenti des Français », la peur du déclassement…
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