Des propositions pour stabiliser l'organisation et les moyens des MDPH
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : LYDIA LAGALecture : 2 min.
Trois ans après leur mise en place, les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ont donné « globalement satisfaction ». Toutefois, « la survenance de difficultés financières et de gestion des personnels entrave leur développement », soulignent le sénateur (UMP) des Pyrénées-Orientales Paul Blanc et la sénatrice (PS) des Pyrénées-Atlantiques Annie Jarraud-Vergnolles dans un rapport rendu public le 1er juillet (1). L'augmentation du nombre de leurs missions pèse sur l'activité des MDPH. Ainsi, la montée en charge progressive de la prestation de compensation du handicap est la difficulté majeure à laquelle elles doivent faire face. L'orientation scolaire mobilise quant à elle une part importante des équipes tandis que les décisions relatives à l'orientation professionnelle se développent. Mais, pour garantir un bon fonctionnement et améliorer le service rendu, « la question du statut des MDPH n'est pas centrale », estiment les sénateurs. La réforme de ce statut leur semble même « prématurée » car « le groupement d'intérêt public présente de nombreux avantages » tels que la souplesse et l'indépendance, la participation des associations au dispositif ou encore les partenariats…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques