Le remaniement ministériel interroge sur la gestion de la politique du logement et des personnes âgées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Le remaniement ministériel (1) suscite plusieurs réactions au sein des organisations du secteur de l'action sociale. Tout d'abord, la disparition du ministère du Logement, remplacé par un secrétariat d'Etat au logement et à l'urbanisme, confié à Benoist Apparu et placé auprès du ministère de l'Ecologie et du Développement durable, n'est guère appréciée par la Fondation Abbé-Pierre, Droit au logement, la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie, la Confédération nationale du logement et le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement. « Faut-il donc comprendre que la crise actuelle n'est pas assez importante pour qu'un ministère lui soit consacré ? », s'interroge la Fondation Abbé-Pierre. L'intitulé du secrétariat d'Etat qui associe le logement et l'urbanisme a également fait naître des craintes que l'hébergement ne fasse plus partie de ses comtéences, ce qui entrerait en contradiction avec la logique du « chantier national prioritaire 2008-2012 » et du « schéma national de la refondation de l'accueil des sans-abri » (2). « Le secteur associatif peut être rassuré, l'hébergement est chez nous », assure de son côté, le cabinet de…
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