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Dans l'enfer du camion

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A l'occasion du Festival d'Avignon, le Collectif Bonheur intérieur brut présente sa pièce « Ticket », où le spectateur, tel un migrant, devient victime d'un trafic de clandestins.
« Cours ! Cours ! Arrête-toi ! Tu fais ce que je dis ! » King Phone nous fait courir dans la forêt, nous assène des ordres. Il est notre clé pour l'Eldorado - l'Europe -, il est notre passeur. Il sait tout sur tout : les filières, les techniques de détection, les conditions de vie « là-bas » : « Y a plein de boulot, tu vas gagner tellement d'argent que tu pourras nourrir tout ton village », assure-t-il. Pour preuve : ses chaussures en croco et sa montre sertie de diamants. C'est à King Phone qu'on a remis notre ticket, celui pour lequel il a fallu payer très cher... Peut-on lui faire confiance ? Réponse en participant à cette pièce de théâtre dont le spectateur est le héros. Dans la peau d'un clandestin, il sera malmené, entassé dans un camion obscur, menacé d'une arme (factice !). Il sera victime, selon le scénario, tantôt d'un trafic d'êtres humains, organisé par des routiers russes, tantôt d'un transit de clandestins, à l'insu des chauffeurs. Dans les deux cas,…
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