Devant le Congrès, Nicolas Sarkozy fixe le cap du nouveau gouvernement
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
La veille du remaniement (voir ce numéro, page 5), le président de la République a fixé les grandes lignes de la politique de son nouveau gouvernement. Il l'a fait dans un cadre très solennel, en s'exprimant devant le Congrès réuni à Versailles, une première pour un chef d'Etat depuis 160 ans. La « grave question du déficit de nos finances publiques » a largement été abordée au cours de ce discours de trois quarts d'heure. S'il a exclu de mener une politique de la rigueur - ce qui « a toujours échoué » - et d'augmenter les impôts - parce que cela « retarderait la sortie de crise » -, Nicolas Sarkozy a annoncé que la nouvelle équipe gouvernementale serait chargée de « réfléchir aux priorités nationales et à la mise en place d'un emprunt pour les financer », emprunt lancé soit auprès des Français, soit sur les marchés financiers. « La question centrale, c'est celle de la qualité de la dépense publique », a-t-il insisté : « Quand on ne met pas les moyens suffisants dans la lutte contre l'exclusion, [...] quand on ne veut pas investir dans les écoles de la deuxième chance, quand on n'a rien à proposer entre 16 et 18 ans aux enfants qui sortent de l'école sans diplôme, sans formation,…
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