Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : CATHERINE STERNLecture : 10 min.
En 1997, deux ergothérapeutes bordelais créent un lieu de vie communautaire pour aider des victimes de traumatisme crânien à partager leur quotidien et à mutualiser l'aide dont elles ont besoin. Ainsi sont nées les maisons des quatre. Il en existe quatorze dans l'agglomération bordelaise, et de plus en plus dans toute la France.
Christine Serrano, Jacques Gauthier et Martine M. (1) prennent le café en fumant une cigarette dans le jardin de leur maison de Floirac, dans la banlieue de Bordeaux, en compagnie de Corinne Richard, Alexandra Martin et Sylvie Moreno, tandis que Mireille Jukowski va chercher Katia à la danse. Une vie ordinaire... Sauf que Christine, Jacques, Martine et Katia sont des traumatisés crâniens graves (2), à la suite d'accidents, principalement de la circulation. Ils souffrent de toutes sortes de séquelles invalidantes, mais souvent invisibles : troubles de la mémoire, du comportement, difficultés à se repérer dans l'espace et le temps, difficultés à élaborer des stratégies, manque de motivation, voire désinhibition... Alexandra Martin, Corinne Richard, Mireille Jukowski et Sylvie Moreno sont les tierces personnes qui les…
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