Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 4 min.
Les lois sur la protection de l'enfance et la prévention de la délinquance du 5 mars 2007 connaissent des fortunes différentes, liées à leur histoire, analyse Gilbert Berlioz, consultant au cabinet CRESS (Conseil recherche évaluation sciences sociales) spécialisé dans le domaine des politiques sociales. Au-delà, elles reflètent la tendance contestable de la société française à segmenter la figure de l'enfant.
«Fin mars, plus de 1 500 personnes se sont rendues aux «assises de la protection de l'enfance», à Lyon (1), pour faire le bilan de la mise en oeuvre de la loi rénovant la protection de l'enfance. Ce bilan a été largement positif, face à la mobilisation des acteurs qui avaient contribué à l'élaboration de cette loi et à leur volonté de continuer ensemble le travail pour l'améliorer. Quasiment au même moment (le 12 mars), le Conseil national des villes (CNV) adoptait un avis sur la mise en oeuvre de la loi relative à la prévention de la délinquance. Constatant »l'absence quasi systématique de mise en oeuvre de cette loi», cette instance dresse un bilan très contrasté (2). Comment en est-on arrivé là ? Nées le même jour (le 5 mars 2007),…
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