Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ISABELLE SARAZINLecture : 2 min.
Alors qu'en France existe une tarification sociale relative à l'énergie et au gaz, rien de tel n'existe pour l'eau. L'aide à l'impayé s'exerce par les fonds de solidarité pour le logement et ne touche qu'une partie infime des familles concernées. Or non seulement le prix de l'eau s'accroît en raison du coût de son retraitement et des normes de rejet des eaux usées de plus en plus strictes, mais il n'augmente pas à la même vitesse selon les territoires, et particulièrement en Ile-de-France. Selon l'Observatoire des usagers de l'assainissement en Ile-de-France (Obusass) (1), en raison des taxes communales et du mode de gestion choisi par la municipalité, il peut ainsi aller de 2,89 € le m3 à Paris à 5,54 € à Auvers-sur-Oise. Des inégalités territoriales qui pèsent lourdement sur le budget des ménages pauvres, a fortiori les familles nombreuses : la charge d'eau peut ainsi atteindre près de 10 % des ressources d'une famille en situation précaire. Comment, dès lors, mettre en oeuvre « le droit d'accéder à l'eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous », comme l'énonce l'article 1 de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques ? L'Obusass, après avoir rencontré de…
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