Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Une « violation déguisée des droits fondamentaux », un dispositif « à contretemps » et à « contre-emploi ». Quelques jours avant le premier versement du revenu de solidarité active (RSA) généralisé, le 6 juillet, le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires) a livré une « analyse politique » très pessimiste de la réforme. Celle-ci est un recul, dénonce l'organisation, sauf pour ceux dont les revenus sont inférieurs à un certain plafond pour pouvoir y prétendre (de 1,04 à 1,8 fois le SMIC selon la composition familiale) mais dont les ressources professionnelles sont égales ou supérieures à 500 € . « Même si le RSA qui leur est attribué reste insuffisant, ne leur permettant pas en général d'atteindre le seuil de pauvreté [880 € en 2006], il peut constituer pour [eux] un plus par rapport à la situation actuelle. » Selon le Haut Commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté, le RSA devrait permettre de faire franchir le seuil de pauvreté à 700 000 travailleurs pauvres dès cette année, le gain moyen par allocataire étant estimé par le comité d'évaluation des expérimentations à 109 € par mois. Le surplus affiché pourra cependant engendrer des désillusions, prévient le…
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