Emploi des sourds : les discriminations restent fortes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
S'appuyant sur les rares études chiffrées disponibles, le Centre d'études de l'emploi (1) montre que les difficultés des personnes sourdes ou malentendantes dans l'accès à l'emploi perdurent. Sur les 1,4 million de celles en âge de travailler, seules 67 % ont un emploi (contre 74 % dans la population générale). Parmi les freins à l'embauche, les préjugés liés à la surdité restent un obstacle majeur. Dès la recherche d'emploi, les personnes sourdes constatent un manque d'information et de sensibilisation à leurs besoins de la part des recruteurs. La surdité reste souvent associée à des représentations dévalorisantes (moindre productivité, problèmes de communication...) qui ont longtemps cantonné ces publics dans certains métiers (imprimerie, comptabilité) ou les ont orientés vers des apprentissages sans débouchés professionnels réels. D'où le « profond sentiment de discrimination » des personnes, auquel s'ajoutent le sentiment d'isolement et l'absence de communication dans le monde du travail. Or, si leur handicap rend plus difficile la communication, « la limitation des échanges provient généralement d'un manque d'attention des autres », relève l'étude. Pourtant, la réhabilitation…
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