MINEURS ÉTRANGERS ERRANTS : INTÉGRER DANS LE CHAMP ÉDUCATIF LA QUESTION DU RETOUR
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : PROPOS RECUEILLIS PAR MARYANNICK LE BRISLecture : 3 min.
La Fédération jeunes errants et le Forum européen des villes pour la sécurité urbaine devaient rendre publique, à l'occasion d'un colloque organisé le 18 juin à Marseille, une étude intitulée « Jeunes en errance : les conditions d'un retour » (1). En réponse à un appel à projets de la Commission européenne dans le cadre du programme Return, celle-ci vise à améliorer les pratiques professionnelles, dans la recherche de l'intérêt supérieur de l'enfant, explique Dominique Lodwick, ancienne directrice de l'association Jeunes errants et bénévole de la fédération(2).
Pourquoi cette étude sur ce sujet sensible du retour ? En 15 ans d'existence, Jeunes errants a capitalisé une masse de connaissances sur l'accueil des mineurs isolés étrangers, la reconstitution de leur parcours, le travail fait avec leurs familles. Alors que les Etats abordent la question des mineurs isolés uniquement sous l'aspect du retour, et que des accords bilatéraux sont signés dans ce sens, nous savons que, chaque fois qu'un retour est réussi, ce n'est pas au nom d'une logique globale,…
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