Projet de réforme des SPIP : la mobilisation s'accroît, sur fond de divisions syndicales
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.09.2017Lecture : 2 min.
Simulation de parade militaire place Vendôme pour dénoncer une « militarisation de leur profession et l'abandon de leur mission sociale », distribution de bracelets électroniques symboliques « anti-récidive » devant l'Assemblée nationale... Ils étaient plus d'une centaine de travailleurs sociaux de l'administration pénitentiaire - conseillers d'insertion et de probation (CIP) et assistants sociaux -, le 9 juin, à manifester, à l'appel de l'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP)-CGT, de la CFDT-Interco et de Solidaires justice, contre le projet de protocole de réforme des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP). Présenté le 5 mars dernier par l'administration pénitentiaire comme une réponse à un mouvement social engagé il y a un an, ce projet prévoit un recentrage du métier des CIP sur le champ pénal (individualisation des peines et des mesures pré-sententielles) en scindant leurs missions de celles des travailleurs sociaux et la création d'un nouveau corps, assortie d'une revalorisation statutaire (1). Le Syndicat national des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap)-FSU est le seul à s'être montré favorable à ce projet, qui représente…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques