La composition du Haut Conseil de la famille mise en cause
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 1 min.
L'installation du Haut Conseil de la famille, le 5 juin dernier (voir ce numéro, page 16) ne fait pas l'unanimité. Seule l'Union nationale des associations familiales (UNAF), fortement impliquée, accueille avec satisfaction cette nouvelle instance de 52 membres succédant à la conférence annuelle de la famille. Elle insiste néanmoins sur la nécessité que le Haut Conseil aborde les questions de politique familiale « de manière globale » et que ses travaux, qui concerneront prioritairement la refonte des congés parentaux, débouchent sur des mesures concrètes « pour améliorer la situation des familles et les conforter dans leurs responsabilités ». Pour l'Union des familles en Europe (UFE), qui n'est pas représentée au Haut Conseil, le fait que, sur les 14 représentants du mouvement familial, sept soient désignés par l'UNAF et sept soient issus de mouvements familiaux agréés par cette union, relève d'« une atteinte inacceptable aux libertés d'association et d'expression ». Elle estime que l'UNAF n'est pas représentative des familles et mène « une politique très complaisante à l'égard des pouvoirs publics ». L'association a formé un recours contentieux pour excès de pouvoir contre le décret…
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