Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : CAROLINE SÉDRATI DINETLecture : 15 min.
Près de cinq ans après leur transfert aux départements, les fonds de solidarité pour le logement, outils méconnus de la politique du logement en France, doivent faire face à la précarisation des ménages. S'ils ont su s'adapter aux réalités locales et apporter une réponse de proximité aux besoins des usagers, leur disparité rend néanmoins difficile toute évaluation nationale de leur fonctionnement.
Ils représentent environ 1,6 % des dépenses sociales en France. En 2006, par leur entremise, près de 600 000 ménages ont bénéficié d'aides pour un montant de plus de 200 millions d'euros (1). Moins connus que les aides personnalisées au logement gérées par les caisses d'allocations familiales (CAF), les fonds de solidarité pour le logement (FSL) sont pourtant un outil majeur en matière de lutte contre la précarité liée au logement (voir encadré, page 31). Leur création, par la loi relative à la mise en oeuvre du droit au logement du 31 mai 1990, dite loi « Besson », a fait figure de petite révolution : il s'agissait, à l'époque, des premiers pas de l'application d'un droit au logement, jusqu'alors très controversé, visant à faciliter l'accès…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques