Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ELSA FAYNERLecture : 1 min.
Jusqu'au 11 octobre, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration dévoile le regard que Patrick Zachmann a posé sur les habitants de la banlieue.
Au pied de la barre poussent des plants de tomates. Sur des piquets droits comme des tours. Mais l'arrondi des fruits, les courbes des buissons, la pose nonchalante de Daniel, dans son jardin ouvrier, donnent une autre image de cette banlieue d'Aubervilliers. Daniel était paysan dans la Sarthe. Patrick Zachmann est venu le photographier en 1994. « Je me suis toujours intéressé aux migrations, aux diasporas, à l'exil, ce qui m'a bien souvent conduit en banlieue, raconte le photographe de l'agence Magnum. La terre de banlieue est une terre de migration, à commencer par les migrations intérieures, celles des paysans venus des campagnes. Cet endroit où se croisent toutes ces histoires incroyables me fascine. » Dans les années 1980, à Marseille, Patrick Zachmann anime pendant six mois un stage de photographie pour dix jeunes de 17 ans des quartiers Nord. Vingt ans plus tard, il retourne photographier les adultes qu'ils sont devenus. Le « terrain d'aventure » d'Ali a été transformé en commissariat, et…
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