Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Auteur et photographe, Philippe Revelli est parti dans une petite ville du Nord à la rencontre d'immigrés à la retraite que la vie n'a pas épargnés. Il en rapporte certains de leurs souvenirs, tristes ou heureux.
Les témoignages qui composent l'ouvrage Je disais que je resterais pas sont extraits d'entretiens réalisés avec une trentaine de personnes immigrées et résidant dans la petite ville de Quiévrechain, dans le Nord. Avec une grande lucidité, ces hommes et ces femmes analysent leur trajectoire en France. Ils insistent sur l'absence de choix : la plupart ont dû accepter un labeur pénible et dangereux. Et, au terme de leur activité, ils portent les stigmates d'une existence surexploitée. Arrivés jeunes et en bonne santé, ils vivent une retraite marquée par la maladie, généralement d'origine professionnelle : le poumon et le dos des mineurs, les doigts manquants des ouvriers du textile, différents cancers pour d'autres secteurs économiques. D'origine italienne, yougoslave, polonaise, turque, algérienne, tunisienne ou marocaine, ils se sont ouverts à Philippe Revelli, photographe, journaliste et écrivain. Ils ont posé chez eux, et fouillé…
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