Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Lecture : 2 min.
D. B. est assistant de service social dans un conseil général. Il a, avec ses collègues, récemment investi de nouveaux locaux professionnels, organisés en open space. Un changement lourd de conséquences sur les pratiques des travailleurs sociaux, relève-t-il, et un excellent moyen de contrôler ces derniers...
« Un choc. C'est le mot qui illustre le mieux ce que nous avons vécu au moment d'intégrer nos nouveaux bureaux. Imaginez un «plateau» de rangées de deux à quatre tables («benches») pour les travailleurs sociaux, avec autant de collègues en face d'eux. Imaginez un espace où à chaque coup de téléphone vous entendez vos collègues parler bas de peur de vous gêner... en vain. Cet «open space» s'inscrit dans une stratégie pensée - nous a-t-on dit - pour améliorer notre travail.Que l'employeur souhaite améliorer le cadre de travail de ses «collaborateurs», nul ne peut être contre. Et que l'amélioration du travail soit pensée est en soi de bon sens. Mais au-delà du souci d'organisation, c'est bien d'un choc des cultures qu'il s'agit, entre celle de l'entreprise et celle du travail social. Celle de la «modernité» contre celle de l'«archaïsme»…
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