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DES MAINS ET DES PAPIERS. Parce qu'elle se sentait « impuissante par rapport au dérapage à venir » et à « l'indignité », Carole Achache, photographe et auteure, a commencé à fréquenter le Réseau éducation sans frontières (RESF). Depuis septembre 2006, alors qu'elle n'avait jamais milité, elle se rend tous les mardis à la permanence de l'association, dans le XIe arrondissement de Paris. Marraine de trois familles, elle accompagne les demandeurs dans leurs démarches. Très vite, la contradiction se fait jour : « On les appelle sans-papiers, mais en fait ils en ont des milliards ! » Pour sensibiliser l'opinion publique à ces « parcours kafkaïens », Carole Achache choisit la photo. De ses rencontres avec les clandestins - « un mot mensonger puisqu'ils se signalent aux autorités dès leur arrivée en France »-, elle a tiré des milliers de clichés. Avant d'en sélectionner 48, pour une exposition itinérante présentée sur des banderoles, à l'instar des dazibaos chinois. « Les dazibaos étaient un outil de délation des personnes, moi je dénonce une politique de la suspicion », explique-t-elle. « Par pudeur », Carole Achache s'est concentrée sur les mains et les papiers. Accompagnés de résumés…
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