La régionalisation de l'admission des demandeurs d'asile inquiète
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
«Sous couvert de réductions budgétaires, l'effectivité du droit d'asile est remise en cause par la régionalisation de l'admission au séjour des demandeurs d'asile et la suppression des financements aux plateformes d'accueil associatives », alerte la Coordination française pour le droit d'asile (CFDA) (1). Cette réorganisation, qui consiste à centraliser les requêtes dans une ou deux préfectures, est expérimentée - depuis la parution de plusieurs arrêtés au Journal officiel les 19 et 20 mars - dans l'ensemble des régions, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Alsace. Elle « s'accompagne de la fermeture totale ou partielle des plateformes d'accueil associatives », regrette la coordination. Ces dernières sont « remplacées par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), agence dépendant du ministère de l'Immigration qui a une approche purement administrative des «stocks» de demandeurs d'asile qui auraient accepté [leur admission] en centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) ». Alors que ce dispositif d'accueil est saturé, « il n'est pas prévu que l'OFII fasse une orientation vers un hébergement d'urgence ». La réforme, s'inquiète en outre l'organisation,…
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