Lieux de privation de liberté : le contrôleur général dénonce l'insalubrité des locaux et les mauvaises conditions de séjour
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : FLORENCE TAMERLOLecture : 5 min.
C'est un premier bilan d'activité glaçant mais sans réelle surprise que Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, a rendu public le 8 avril (1) Depuis sa nomination en juin dernier et jusqu'au 31 décembre 2008, il a effectué 52 visites, notamment dans 16 établissements pénitentiaires, 5 hôpitaux psychiatriques spécialisés, 10 centres et locaux de rétention et 1 zone d'attente, dont l'« état actuel est loin d'être satisfaisant ». Au-delà des constats, le contrôleur général s'est aussi penché sur la question du respect de l'intimité dans les lieux de privation de liberté (2).Vers une croissance certaine dessaisinesAu 31 décembre 2008, les services du contrôleur général comptaient, lui compris, 20 contrôleurs en équivalent temps plein, un effectif qui a été suffisant, selon lui, pour réaliser ses missions en 2008. Les crédits alloués en juillet dernier ne permettant pas d'assurer la pérennité des missions en année pleine, la chancellerie a accordé à Jean-Marie Delarue une « augmentation significative de l'enveloppe en 2009 », la portant à « un peu plus de trois millions d'euros ». A cette même date, le contrôleur général avait fait l'objet de 144…
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