Réforme des SPIP : le Snepap demande l'ouverture du protocole d'accord à la signature, la CGT refuse le texte
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Dans un courrier adressé à la garde des Sceaux, Rachida Dati, le Snepap (syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire)-FSU demande à la ministre de la Justice « un geste fort » en direction des personnels des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), dont la réforme du statut a débuté en juin 2008. Le 5 mars dernier, un projet de protocole d'accord final a été présenté aux trois organisations syndicales (Snepap-FSU, CGT-Interco, CGT-pénitentiaire), mais seul le Snepap s'est prononcé en faveur de sa signature (1). Pour autant, le protocole n'est toujours pas ouvert à la signature, alors que la direction de l'administration pénitentiaire « assure que ce projet est avalisé par les directions concernées », déplore le Snepap. Et ce dernier de pointer les conséquences de ce retard : perspectives de revalorisation repoussées, incompréhension et impatience chez les professionnels. Ce protocole est, pour lui, « un compromis » qui acte « d'une réforme statutaire importante pour la filière insertion-probation » et marque « une évolution historique et légitime pour son corps de base, les conseillers d'insertion et de probation…
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