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« Le squat, refuge de toutes les pauvretés »

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Statistiquement méconnus, les squats véhiculent toujours une aura de marginalité, voire de parasitisme social. Pourtant, pour la plupart, ceux qui y vivent n'ont pas d'autre solution, rappelle l'anthropologue Florence Bouillon. Après dix ans d'enquête, elle décrit dans « Les mondes du squat » la face cachée de ces lieux de passage, qui conjugent parfois précarité et solidarité.
Quelle est la définition d'un « squat » ? La définition courante est celle d'un lieu vacant occupé illégalement. Il peut s'agir d'un logement, mais aussi de locaux industriels ou commerciaux. Pour ma part, je préfère le terme « habité » plutôt qu'« occupé », car les notions de temps et d'installation sont importantes. Du point de vue légal, le squatteur entre dans la catégorie des occupants sans droit ni titre, dans la mesure où il ne dispose d'aucune autorisation préalable du propriétaire. Mais il ne s'agit pas d'une violation de domicile qui relève, elle, d'une qualification pénale. Il faut d'ailleurs préciser que, contrairement à ce qu'on imagine souvent, les squatteurs bénéficient de certains droits. A partir du moment où il existe des indices, du type mobilier,…
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