Le « délit de solidarité » dénoncé par les associations, nié par le ministre
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Protester contre le « délit de solidarité » avec des personnes privées de droit au séjour. C'est l'objectif d'un collectif associatif réunissant notamment Emmaüs France, le Réseau éducation sans frontières, le Comede, le GISTI, la Fédération de l'Entraide protestante, la Cimade, le Secours catholique, la Ligue des droits de l'Homme et l'Uniopss, qui appelait à une mobilisation « citoyenne » le 8 avril, en réaction à de récentes interpellations de militants associatifs ou interventions policières en centre d'hébergement. L'initiative a fait réagir fermement Eric Besson. Dans un courrier du 7 avril adressé aux présidents des associations concernées, le ministre de l'Immigration conteste « une suite d'affirmations infondées ». Il leur reproche une utilisation erronée de la notion d'« aidants ». Si Nicolas Sarkozy a fixé pour 2009, dans sa lettre de mission au ministre (voir ce numéro, page 21) un objectif de 27 000 reconduites à la frontière et de 5 000 interpellations d'aidants, ce terme désigne, précise le ministre, des « personnes participant activement aux filières d'immigration clandestine ». Eric Besson estime également « mensongère » l'affirmation selon laquelle le code de l'entrée…
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