Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Mêlant révoltes, humour et tendresse, Nouara Naghouche met en scène dans son one-woman-show les souvenirs de sa jeunesse à Colmar.
« Rachid ne me fait jamais de câlins, son point fort c'est son poing. » Zoubida, épouse soumise et bouclée dans son F5, dit qu'elle ne déteste pas son enfermement : « J'ai une vie complète. Je chante, je danse, je fais le ménage... » Elle est l'un des nombreux personnages interprétés par Nouara Naghouche, pure AA - Alsacienne algérienne - élevée dans une cité de Colmar, qui monte sur scène pour raconter ses souvenirs de banlieue. Sketches, oui, mais aussi parole intime, coups de sang, tribune... La comédienne profite de sa formidable présence scénique pour parler au nom des femmes issues de l'immigration, certaines humbles et soumises, d'autres plus fortes têtes et rebelles, dont on exige trop de sacrifices. Sacrifices, c'est justement le nom que Nouara Naghouche a donné à ce one-woman-show, au cours duquel, tour à tour, elle imite la raciste du rez-de-chaussée, l'épouse battue, le grand frère menaçant, le flic en descente, ou encore Marie-Laurence, la bourgeoise qui « adoooore » les Arabes... Plein de colère contre…
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