Recevoir la newsletter

Conseiller d'Etat, ancien président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale

Article réservé aux abonnés

On a tort, même si, lorsqu'on s'abandonne à cette tentation, on peut se prévaloir d'illustres prédécesseurs (Balzac), de professer un excessif mépris pour les groupes d'études et les rapports administratifs. Il arrive qu'ils contribuent à élucider des problèmes dont, en leur absence, les décideurs auraient persisté à ne se saisir qu'à la lumière soit d'intuitions plus ou moins confuses, soit de préoccupations purement budgétaires. Le fait est, cependant, qu'un rapport administratif ne peut se révéler élucidateur qu'à condition d'adopter à l'égard des rumeurs (l'antipsychiatrique, par exemple) et des clichés bureaucratiques - intégrer, coordonner, partenariat, incitations fortes - une posture résolument indépendante et novatrice. Faute de quoi il pourrait bien s'agir soit d'un coup d'épée dans l'eau, soit, sans que ses auteurs en aient vraiment conscience, d'une mauvaise action. Le rapport dit Couty - du nom d'Edouard Couty, le président de la commission « Missions et organisation de la santé mentale et de la psychiatrie » - n'est pas une mauvaise action. Il est seulement désolant de fascination pour les lois, celles qui sont déjà intervenues et celle qu'il appelle de…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Le Point de vue de...

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur