L'UFC-Que choisir demande l'interdiction du crédit « revolving »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 24.09.2017Lecture : 2 min.
«Les propositions de Christine Lagarde ne sont pas à la hauteur du problème », explique Vanessa Dagand, chargée de mission à l'UFC-Que choisir, à la suite de la rencontre avec la ministre de l'Economie le 16 mars, dans le cadre de la préparation du projet de loi réformant le crédit à la consommation (voir ce numéro, page 7). « Le gouvernement propose de mieux informer le consommateur en encadrant la publicité, ce n'est pas suffisant. Nous ne sommes pas contre le crédit à la consommation mais nous demandons que le consommateur ait le choix de son crédit. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », poursuit-elle. S'appuyant sur une enquête menée sur l'attitude des distributeurs de crédits sollicités par des consommateurs désirant emprunter 2 500 € (1), l'UFC-Que choisir est catégorique : « 72 % des distributeurs ont orienté le consommateur vers un crédit revolving (2), 82 % des établissements n'ont donné aucune information claire et lisible sur les caractéristiques du prêt (coût total, taux d'intérêt, mensualité, montant de la réserve...) et 87 % n'ont pas vérifié la solvabilité de l'emprunteur, ni prêté attention au projet du consommateur ». L'association relève que les principaux pourvoyeurs…
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