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Des mesures sur les expulsions « en décalage » avec la réalité

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Ce sera non. Malgré la mobilisation des associations de défense des mal-logés, qui a rassemblé 1 000 ou 5 000 personnes (selon la police et selon les organisateurs) le 15 mars à Paris, la ministre du Logement n'a pas répondu à leur principale revendication : un moratoire différant toute expulsion en 2009 (voir ce numéro, page 10). Une fin de non-recevoir qui ne réconcilie pas le secteur associatif avec la politique du gouvernement en matière de logement. Les associations fondaient leur demande sur la réalité du terrain : « 1,8 million de ménages peinent à s'acquitter de leur loyer (dont 500 000 en situation d'impayés) alors même que la dégradation sociale s'amplifie ! », s'alarme la Fondation Abbé-Pierre. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 11 322 expulsions ont été réalisées avec le concours de la force publique en 2007, contre 10 719 en 2006. La mesure décidée par Christine Boutin - ne pas autoriser d'expulsion sans solution de relogement ou d'hébergement - n'est pas en soi une innovation : cette disposition existe déjà au travers de la loi DALO, qui classe les ménages en situation d'expulsion parmi les demandeurs prioritaires, précise Emmaüs. « Il y a comme un paradoxe…
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