Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
PRÉCAIRES, PAS COUPABLES. « Les précaires sont en rage. Ils crient dans le silence. Ils n'en peuvent plus d'être sans. Sans quoi ? Sans travail, sans argent, sans considération, sans statut social [...], sans accès à une certaine culture, peut-être même sans logement. » Claire témoigne sur l'un des panneaux de l'exposition itinérante « Rompre le silence - Mémoires de chômeurs et précaires en Isère 1975-2008 », proposée par l'association Gallo. D'octobre 2007 à avril 2008, c'est au Musée de la résistance et de la déportation de l'Isère que le Groupement d'activités locales libres et ouvertes a présenté cette exposition née d'ateliers d'écriture réunissant des chômeurs de longue durée. « On s'est aperçu qu'il y avait de la matière pour dénoncer leur souffrance, expliquent les animateurs de l'association Gallo. Notre but est de remettre les pendules à l'heure car, de victimes, les chômeurs sont aujourd'hui présentés comme des coupables. Cette exposition est un acte de résistance. » Pour qu'elle continue à faire du bruit, l'association a synthétisé l'exposition en 12 panneaux mobiles thématiques. « Etre chômeur » propose des photographies de lieux désaffectés qui suggèrent…
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