Financement des structures d'aide à domicile : l'UNA sonne l'alerte
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
L'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) (1)lance un signal d'alarme face aux difficultés financières rencontrées par les services d'aide à domicile. Premier problème, la tarification individualisée délivrée par les conseils généraux. Elle « reste encore trop souvent aléatoire » et inégale selon les territoires. La loi 2002-2 avait pourtant établi des règles, qui, dès lors que la structure avait reçu l'autorisation de fonctionner, permettaient au conseil général, dans son financement, de tenir compte des coûts réels des prestations en y intégrant les frais liés à la qualité (formation des personnels notamment). « Or les départements n'appliquent pas tous la loi 2002-2 », précise l'UNA, qui constate que la situation a tendance à s'aggraver. Un autre sujet préoccupe l'union depuis une dizaine d'années, celui de la prestation d'aide ménagère financée par la caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) et qui est versée en complément d'autres prestations (prestation de compensation du handicap, allocation personnalisée d'autonomie). Son tarif est fixé selon un coût horaire unique qui s'applique dans toute la France, « sans tenir compte ni des spécificités…
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