Crise sociale aux Antilles : signature de deux accords salariaux partiels
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 5 min.
Après plusieurs semaines de grève générale et des négociations marathons, les partenaires sociaux ont conclu, le 26 février en Guadeloupe et le 3 mars en Martinique, deux accords accordant principalement une augmentation des bas salaires de 200 € . Toutefois, en Guadeloupe, le texte n'a été signé que par cinq organisations patronales minoritaires, le Medef et la CGPME, notamment, ayant refusé de le parapher. Conséquence, il ne concerne que de 15 000 à 17 000 salariés environ sur les 85 000 que compte l'île. Elie Domota, leader du collectif LKP à l'origine du mouvement, a annoncé son intention de demander au ministre du Travail, qui en a la faculté, d'étendre par arrêté à toutes les entreprises de Guadeloupe l'application de l'accord. Cela ne sera cependant peut-être pas nécessaire puisque, selon le secrétaire d'Etat chargé de l'outre-mer, Yves Jégo, qui s'exprimait le 3 mars lors d'une conférence de presse, le Medef Guadeloupe et la CGPME locale souhaitent « proposer des dispositions qui s'appliqueraient aux entreprises ressortissantes [des deux organisations patronales] et qui viendraient compléter l'accord ». Willy Angèle, président du Medef Guadeloupe, a d'ailleurs annoncé le…
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