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JEUNESSE À LA LOUPE. La délinquance juvénile, une délinquance à part ? C'est l'objet de l'étude du sociologue Gérard Mauger dans La sociologie de la délinquance juvénile. Les enquêtes mettent en évidence la surreprésentation des jeunes parmi les auteurs de pratiques délinquantes (en 1998, la police a mis en cause 170 000 mineurs, pour 628 000 majeurs). Outre les statistiques, qui conduisent à faire de la délinquance juvénile une catégorie distincte au sein de la population délinquante, les dispositions juridiques arrêtées à l'égard des mineurs (l'ordonnance de 1945) les soumettent depuis longtemps à une réglementation pénale partiellement spécifique. « Distinguer la délinquance juvénile de la délinquance, c'est supposer l'existence d'une correspondance entre une catégorie de pratiques et une catégorie d'âges », écrit l'auteur, qui emprunte ses interprétations à diverses théories sociologiques, notamment anglo-saxonnes. Après avoir abordé la question de la mesure des pratiques délinquantes et les problèmes qu'elle soulève, ce livre propose une analyse de la délinquance des jeunes des classes populaires en France, qui distingue deux configurations successives depuis la fin des années…
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