Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 3 min.
Dans les négociations qui s'engagent réellement pour la réforme de la convention collective de 1966 (voir ce numéro, page 29), il importe - pour les salariés, les employeurs et la société - de ne pas « niveler par le bas » les conditions de travail des professionnels. C'est ce qu'explique Christine Svolanek, chef de service éducatif à l'Association pour la protection de l'enfance et de l'adolescence (APEA), à Montpellier.
«Environ 240 000 salariés oeuvrent dans le secteur social et médico-social sous la convention collective de 1966. En relation d'aide auprès de personnes en grande fragilité personnelle et précarité sociale, ils réalisent un travail très difficile, générateur d'usure, en puisant au quotidien dans leurs ressources d'énergie personnelles. Ils le font avec courage et enthousiasme, malgré des doutes sans cesse renouvelés, avec une capacité de remise en cause que beaucoup d'autres pourraient leur envier. L'utilité de ce travail pour la cohésion de notre société est indéniable, et pourtant loin d'être toujours connue, reconnue, et encore moins valorisée. Depuis la loi…
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