Sommet social : soulagement pour certains, mesures insuffisantes pour d'autres
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
C'est une inflexion de la politique gouvernementale envers les ménages modestes, les jeunes et les salariés précaires, mais elle reste insuffisante. Telle est la tonalité générale, avec toutefois de fortes nuances, des réactions aux mesures annoncées lors du « sommet social » du 18 février (voir ce numéro, p. 7). L'Union nationale des associations familiales (UNAF) se dit ainsi « soulagée » de voir que les familles, « grandes victimes de la crise et principal vecteur de consommation, ne sont pas oubliées ». Tout comme Familles rurales, qui juge le « plan équilibré », elle se félicite des mesures d'accompagnement de la perte d'emploi, en particulier celles concernant les jeunes ou de la création de bons d'achat de services à la personne. Si les deux organisations sont bien évidemment favorables à la prime de 150 € versée aux familles bénéficiaires de l'allocation de rentrée scolaire (ARS), « un apport non négligeable pour les foyers à bas revenus », l'UNAF demande toutefois qu'elle soit modulée en fonction du nombre d'enfants, tout comme l'ARS. Toutes deux attirent également l'attention sur les réductions d'impôt des contribuables les plus modestes. L'UNAF pour réclamer un dispositif…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques