L'Unisda réclame la tenue de la conférence de consensus sur la scolarisation des sourds
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
L'Union nationale pour l'insertion sociale du déficient auditif (Unisda) condamne l'« autosatisfaction déplacée » du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, dans son bilan de la scolarisation des enfants handicapés publié à l'occasion de l'anniversaire de la loi pour l'égalité des droits et des chances (1), et réfute en particulier les éléments concernant les sourds. Si des mesures sont effectivement engagées pour développer l'enseignement de la langue des signes française (LSF) (épreuve facultative de LSF, programmes en LSF, préparation d'un futur CAPES), l'association considère que le ministre ne tient pas compte du choix du projet linguistique, tel qu'il est inscrit dans la loi « handicap ». En effet, cette dernière prévoit que les parents puissent choisir entre un enseignement bilingue (LSF pour l'oral et français écrit) ou un enseignement en langue française, avec ou sans l'aide d'un codeur en langage parlé complété (LPC). Or, selon l'Unisda, le ministre renvoie l'ouverture de classes bilingues (LSF et français) « à dans plusieurs années » et « occulte totalement la possibilité du choix en langue française avec LPC ». L'Education nationale considère, explique l'association,…
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