Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
En novembre dernier, j'avais souligné dans mon dernier Bloc-notes d'ASH Magazine - dont ce Point de vue prend le relais - la nécessité impérieuse d'un « Elysée du social » pour faire face au tsunami qui se levait. Le « sommet social » réuni autour du président de la République le 18 février a voulu, de fait, entendre la foule impressionnante des manifestants protestant récemment contre la violence et l'injustice d'une tourmente sans précédent depuis 1945. Un krach désormais autant social que financier et économique, qui s'aggrave jour après jour. Le seul fait que ce « sommet social » se soit tenu à ce niveau, avec le Premier ministre et les membres du gouvernement concernés ainsi que les numéros un des centrales syndicales et des organisations patronales, lui confère une singularité exceptionnelle. Jamais une rencontre de ce genre n'avait été organisée à l'Elysée. Si certains y ont vu une marque supplémentaire de la présidentialisation de la Ve République, c'est bien davantage la reconnaissance de l'ampleur et de la profondeur de la crise et de son impact social dévastateur, dès lors que rien ne permet d'espérer sa fin rapide, en dépit des milliards de dollars…
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