Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
«Oui, il faut réinjecter de l'argent dans les banques et relancer les travaux publics, mais il faut aussi faire des investissements liés aux personnes et au lien social, qui ne peut être assuré que par les associations. » Alors que le secteur associatif (6 % de l'emploi salarié en France) pâtit en 2009 de sérieuses coupes budgétaires (1), Jacques Henrard, président de la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA) (2), a, le 12 février, demandé aux pouvoirs publics de considérer ce secteur comme « un levier à part entière d'un plan de relance durable de notre économie ». A quelques jours de l'ouverture du « sommet social » entre le chef de l'Etat et les partenaires sociaux, le 18 février, l'organisation a formulé des propositions qui, souligne-t-elle, relèvent des réflexions déjà engagées dans le cadre de la préparation de la conférence nationale de la vie associative prévue en 2009. Des mesures qui visent à soutenir « directement et immédiatement la croissance interne dans la mesure où elles concernent des activités économiques créatrices d'emplois (pas d'investissement), à dimension non lucrative (qui ne rémunère aucun capital privé) et de nature non délocalisable…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques