Campagne budgétaire de la PJJ : une injonction paradoxale ?
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Si les associations se réjouissent de la concertation ayant précédé la circulaire budgétaire du secteur associatif habilité (1), plusieurs points suscitent tout de même leur inquiétude. Le plus évident : le taux d'évolution globale des dépenses fixé à 0 % qui, compte tenu de l'inflation, pourrait entraîner des déséquilibres financiers et des difficultés de trésorerie. « Dans un contexte budgétaire contraint, la volonté d'améliorer la qualité des services est une injonction paradoxale », souligne Karine Métayer, conseillère technique à l'Uniopss. La fin du financement des mesures « jeunes majeurs », entérinée par la circulaire, met en outre les associations dans une position « intenable », poursuit-elle : Alors que le décret du 18 février 1975 relatif à la protection judiciaire des jeunes majeurs n'est pas abrogé, « elles sont prises entre les injonctions du juge et les refus de paiement de l'administration ». L'Uniopss regrette également que le secteur associatif habilité ne puisse intervenir que subsidiairement sur l'activité de jour, et que cette mesure ne soit pas tarifée pour les associations. La révision des normes de la réparation pénale pour mineurs (90 mesures par travailleur…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques