« Une politique de la ville sans ambition », regrettent les professionnels du DSU
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Le bilan du plan « Espoir banlieues » dressé le 20 janvier par le comité interministériel des villes et du développement social urbain (CIV) (1) « est loin du plan Marshall promis », réagissent les Inter-réseaux des professionnels du développement social urbain (IRDSU) (2) tandis que le réseau Amadeus (Association des missions d'aménagement de développement économique, urbain et social) (3) se dit « surpris par le contenu très peu politique de ce CIV, qui se résume essentiellement en un point d'avancement technique ». Les organisations pointent un nombre important de sujets absents de ce conseil, parmi lesquels la prévention et la lutte contre les discriminations, la santé, la prévention de la délinquance, l'accueil et l'intégration des immigrés, la culture... « Bref, cette politique de la ville se résume à la seule addition de mesures et de programmes spécifiques relevant seulement de l'Etat et développés de manière cloisonnée », regrettent les deux organisations. Côté satisfactions, l'IRDSU salue toutefois le rattachement de la délégation interministérielle à la ville au Premier ministre et la volonté de renforcer le rôle du Conseil national des villes, ainsi que l'augmentation…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques