Publié le : Dernière Mise à jour : 31.07.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 6 min.
Déficit d'information et de moyens, « autocensure » des professionnels, « filtrages » en amont de certaines commissions de médiation... Dans son rapport 2009, la Fondation Abbé-Pierre alerte sur les risques de détournement de l'esprit de la loi sur le droit au logement opposable, au potentiel pourtant prometteur.
Un an après sa mise en oeuvre, la loi sur le droit au logement opposable (DALO) produit des effets encore « limités et incertains », tandis que le gouvernement persiste à mener « une politique obstinée » du logement en décalage avec les besoins. Le ton du rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre (1) est, cette fois, d'autant plus acerbe que s'annoncent deux années dont chacune pourrait être qualifiée d'annus horribilis sur les plans économique et social, selon les termes de Patrick Doutreligne, délégué général de la fondation.Hésitations et résistancesQuel bilan pour le DALO ? Alors que 500 000 à 600 000 personnes avaient été estimées potentiellement éligibles, seuls 70 000 dossiers ont été déposés en commission de médiation au 31 décembre 2008. Et 90 % de la demande est concentrée dans six régions. Une répercussion assez faible…
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