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« Le ghetto est à la fois une cage et un cocon »

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Le ghetto est bel et bien une réalité française. Telle est la conclusion de la longue enquête de terrain menée par le sociologue Didier Lapeyronnie. Un ghetto qui est le produit de comportements collectifs des habitants des quartiers en difficulté, sur fond de ségrégation, de relégation et de pauvreté.
Les chercheurs ont longtemps refusé, en France, d'appliquer le terme « ghetto » aux quartiers en difficulté. Pourquoi l'utilisez-vous aujourd'hui ? On se refusait à employer ce terme car on estimait qu'il n'existait pas, en France, de phénomène de ghettoïsation. A savoir l'existence d'une population ségréguée pour des raisons à la fois sociales et raciales, et en même temps auto-organisée. Ce refus se fondait également sur des raisons idéologiques persistantes fondées sur la conviction que, dans le modèle français, la ségrégation est sociale, et non raciale comme aux Etats-Unis. Mais à partir du milieu des années 1990, on a vu la population des quartiers en difficulté devenir de plus en plus homogène, en termes sociaux comme ethnico-raciaux. La population du quartier où j'ai effectué cette recherche est ainsi à plus de 80 % d'origine…
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