« Les militants de la dignité doivent être reconnus »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : PROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÔME VACHONLecture : 5 min.
Au sein du collectif Plus digne la vie, qui réunit des représentants associatifs, des professionnels et des personnalités de la société civile, le philosophe Emmanuel Hirsch défend une éthique démocratique, au service en particulier de la dignité des plus vulnérables.
Vous êtes l'initiateur du collectif Plus digne la vie, créé en décembre. Pourquoi ce nom ? Ce collectif a été créé le 10 décembre 2008, soixante ans après la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Le principe de dignité, affirmé dans son article premier, est constitutif des valeurs éthiques de la démocratie. Cette idée de dignité fonde nos devoirs de respect et de solidarité, tout particulièrement à l'égard des plus vulnérables d'entre nous. En pratique, le souci de dignité témoigne d'une sollicitude qui s'exprime de manière tangible, dans le champ du social, en termes de résistance face au mépris, à l'indifférence, mais également face à l'arbitraire et aux situations d'injustice. Des associations militantes, et même des institutions, incarnent de telles positions et soutiennent des initiatives qui procèdent d'une conception politique de la dignité.…
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